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Ce qui influence le désir féminin

Le désir sexuel féminin varie selon les fluctuations des hormones. Mais pas seulement, heureusement. Détail sur quatre moments clés de la vie d’une femme : l’ovulation, les règles, la grossesse et la ménopause.

Ce qui influence le désir féminin

Le désir féminin est complexe et fragile. Chaque femme en fait l’expérience, depuis la puberté jusqu’à la ménopause. Qu’est-ce qui enflamme la libido ou, au contraire la fait vaciller ? Explications rationnelles de ces humeurs parfois déconcertantes pour le partenaire.

Le désir féminin pendant l’ovulation et la deuxième partie du cycle

C’est scientifiquement confirmé : les hormones sont bien impliquées dans le désir féminin. De nombreuses études* ont pu prouver que la libidol augmentait à la fin des règles et atteignait son sommet au milieu du cycle pendant les jours de l’ovulation.

Normal : 8 heures avant l’ovulation, les estrogènes connaissent un pic de sécrétion. Cela a pour conséquence d’augmenter le désir sexuel et l’envie d’intimité avec son partenaire.

Un pic juste avant l’ovulation

Durant la deuxième semaine du cycle, de nombreuses femmes rapportent se sentir belles, désirables et dans une forme physique satisfaisante. D’ailleurs, leur activité sexuelle augmenterait au milieu du cycle, juste avant l’ovulation, entre le dixième et le quinzième jour du cycle.

Cela dit, l’influence des hormones ne fait pas tout. Le désir des femmes dépend aussi beaucoup de leur disponibilité d’esprit. Or, d’une façon générale, les femmes ont moins envie de faire l’amour quand elles ont des soucis et sont préoccupées.

* Source : Grossesse : ces peurs qui “plombent” la sexualité, Women Health 2002.

La libido des femmes pendant leurs règles

Pour certaines femmes, les règles ne sont pas une mauvaise période. Des étudesmontrent qu’il y a un afflux de désir autour du deuxième ou troisième jour des règles, quand il y a un retour d’un taux d’estrogène élevé dans le sang.

Les femmes qui prennent la pilule connaissent aussi cette étape. L’arrêt de contraceptifs oraux permet en effet à l’estrogène d’agir et d’augmenter la libido. Certaines femmes décrivent une augmentation de libido durant leurs règles, en décrivant un état de bien-être, une humeur amoureuse ou « câline » car l’arrivée des règles allège le syndrome prémenstruel, dénoue l’irritabilité.

Le sang peut jouer le rôle d’un lubrifiant

Dans d’autres cas, la menstruation étant accompagnée d’un flux sanguin abondant vers le bassin et vers le vagin, cela peut donner l’impression d’une libido présente ou augmentée.

Cette présence de flux sanguin abondant augmente aussi la lubrification vaginale, signe classique d’excitation sexuelle. Le sang aussi peut jouer le rôle d’un lubrifiant vaginal.

Le désir féminin pendant la grossesse

Certaines femmes vivent leur grossesse avec un appétit sexuel décuplé. Pourquoi ? À cause du « big-bang » hormonal évidemment, qui provoque un état proche du stade de l’excitation sexuelle.

La poitrine plus volumineuse est plus sensible aux caresses. Les sécrétions vaginales, plus importantes, mettent dans un état d’excitation latent.

Des femmes plus conscientes de leur corps

Ensuite, il faut évoquer l’absence de contraception qui peut donner une impression de liberté plus éprouvée depuis longtemps.

Bien sûr, la fatigue, les nausées, la somnolence du premier trimestre, peuvent minorer l’intérêt sexuel ! Mais cela dure rarement.

Le deuxième trimestre semble être une période extrêmement favorable au désir sexuel.

La pression exercée par le bébé dans leur bas-ventre amènerait les femmes à être plus conscientes de leur corps et de leurs sensations. Elles seraient donc plus à l’écoute de leur désir qu’avant la grossesse.

A lire aussi : Grossesse : ces peurs qui “plombent” la sexualité

Le désir féminin pendant la ménopause

La ménopause se manifeste par une baisse, puis un arrêt total de la production des hormones sécrétées par les ovaires : les estrogènes, la progestérone et les androgènes.

Cela a pour effet de minorer les pulsions sexuelles. Et de ralentir la phase de l’excitation. Le corps va mettre plus de temps à réagir. Trois à quatre minutes de stimulation pour obtenir une bonne lubrification vaginale contre une dizaine de secondes chez une adolescente par exemple.

Par ailleurs, certaines femmes ne vivent pas très bien les atteintes de l’âge et la transformation physique que cela engendre. Alors, ne s’estimant plus conformes aux canons de beauté, elles trouvent indécentes de vouloir continuer à désirer, à séduire, à faire l’amour.

D’autres, en revanche, se sentant libérées des problèmes de contraception, sont plus disponibles pour explorer leur imaginaire érotique. Des enquêtes montrent que de nombreuses femmes ont des relations sexuelles plus épanouissantes après la ménopause.

Source : Santemagazine.fr

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