Le thème de cette année coïncide avec la nouvelle campagne pluri générationnelle d’ONU Femmes, Génération Égalité, qui marque le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing adopté en 1995 lors de la quatrième Conférence mondiale sur les femmes tenue à Beijing, en Chine. Ce programme d’action de Beijing est considéré comme la feuille de route la plus progressiste en matière d’autonomisation des femmes et des filles partout dans le monde.
La rédaction de nenehawa.com marque comme chaque année un arrêt pour une lecture de l’évolution des droits des femmes en s’interrogeant sur l’impact de cette nouvelle prise de conscience collective et sur la nécessité d’appliquer l’égalité entre les sexes.
„L’année 2020 constitue une occasion en or pour susciter des actions d’envergure mondiale pour parvenir à l’égalité des sexes et au respect des droits fondamentaux pour toutes les femmes et les filles. Car en dépit de certains progrès, la communauté internationale s’accorde à reconnaître que la situation de la plupart des femmes et des filles dans le monde évolue très lentement.
Aucun pays, à ce jour, ne peut affirmer avoir atteint l’égalité des sexes. Les nombreux obstacles rencontrés tant sur le plan juridique que sur le plan culturel semblent ou tout au moins restent immuables. Les femmes et les filles restent sous-évaluées, elles travaillent plus et gagnent moins, avec des perspectives plus limitées. Elles subissent des formes diverses de violence chez elles, dans les lieux publics et privés. Tendance vers le recul des avancées féministes durement acquises est par ailleurs à craindre sur beaucoup de plans.
– Sur le plan de l’emploi en général, le constat est amer car il y a aujourd’hui des femmes très instruites et salariées mais paradoxalement avec le taux de chômeuses, de salariées précaires comparativement aux hommes qui reste élevé…
– Sur le plan des violences faites aux femmes, du harcèlement sexuel en milieu de travail ou estudiantin, il est à regretter que ces tares persistent et restent malheureusement parfois impunis.
– Sur le plan des activités économiques malgré leurs grandes contributions pour la prospérité des villages et des villes, les femmes restent submergées entre leur rôle fondamental de procréation et de ménagère.
Le combat des femmes africaines en général et guinéennes en particulier se situe surtout à côte des mentalités à changer, dans le domaine juridique où on leur garantirait un peu comme au Ruanda ou en Europe du Nord une parité aux postes de responsabilités et un accès au crédit à bas intérêt pour financer et moderniser leurs activités et étendre leur autonomie.
Ensemble disons le à haut voix : « Je suis de la Génération Égalité : Levez-vous pour les droits des femmes » Nenette Balde pour nenehawa.com