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Thème de la Journée internationale des femmes – « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 »

L’égal accès des femmes en nombre plus élevé aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu’aux responsabilités professionnelles et sociales reste une préoccupation majeure de notre société numérisée et actuellement sous le joug du virus Covid-19.

La crise sanitaire provoquée par la pandémie de coronavirus, depuis une année a entraîné une fragilisation du socle et filet sociaux liée aux conséquences néfastes des pertes d’emplois ou du ralentissement de l’activité économique.

Les plus touchée sont les femmes et les personnes âgées, il faut le dire, sont les plus nombreux à pratiqué des « mini Jobs » vu la complexité des charges traditionnelles d’éducation des enfants ou petits-enfants et de consolidation des familles qui leur appartiendraient également.

Ainsi ceux qui font des recherches sur le leadership féminin, c’est-à-dire la capacité des femmes à motiver, influencer ou encourager les autres membres de la société vont diront que les femmes ont presque toute ce que les chercheurs appellent le leadership naturel. Malheureusement pour peser dans ce monde, on les attend plus nombreuses dans le leadership politique, entrepreneurial et économique.

«Selon l’étude «Women Entrepreneurship in Africa : a path to empowerment», présentée lors du forum Women In Africa (WIA) à Marrakech en septembre 2018, 24% de femmes africaines créent leur entreprise, et en moyenne une femme sur trois déclare avoir un projet de création. C’est le plus fort taux de création d’entreprise (depuis les débuts jusqu’à quarante-deux mois d’activité) constaté à l’échelle mondiale (contre 17% en Amérique latine et aux Caraïbes, 12% en Amérique du Nord et 8% en Europe et en Asie centrale).». (Nous citons ici un article de Forbes sur le leadership économique féminin)

En effet le leadership féminin souffre d’un encadrement institutionnel inconséquent mais aussi et surtout de la défaite des principes de l’humanité matriarcale. Nous devons revisiter les exigences de parité et d’égalité produites depuis des décennies. Pour la simple raison que la moisson est très maigre …

La pandémie de la covid-19 parle-t-elle enfin aux détenteurs actuels du pouvoir décisionnel ?

Il faut le dire avec force,

la plupart des pays qui ont mieux gérer la vague de la pandémie de Covid-19 et à répondre à son impact sanitaire ainsi qu’à l’ensemble de ses répercussions socio-économiques sont dirigés par des femmes.

Par exemple, les cheffes de gouvernement du Danemark, de l’Éthiopie, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Islande, de la Nouvelle-Zélande et de la Slovaquie ont été largement reconnues pour la rapidité, la détermination et l’efficacité de leur réponse nationale à la Covid-19, ainsi que pour la compassion dont elles ont fait preuve dans leur communication d’informations factuelles sur la santé publique et ses conséquences au quotidien.

L’exigence de l’égalité salariale encore plus assidue via les réseaux sociaux, les marches pacifiques et une présence dans les médias deviennent un impératif pour voir enfin la situation enfin s’améliorer.

Bonne Journée de réflexion à toutes les femmes mais particulièrement aux africaines et guinéennes.

Nenette Balde pour nenehawa.com

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