Rendue officielle par les Nations Unies en 1977, la Journée Internationale des Femmes trouve son origine dans les luttes des ouvrières et suffragettes du début du XXe siècle, pour de meilleures conditions de travail et le droit de vote des femmes.
Mais C’est Clara Zetkin qui propose pour la première fois une journée internationale des femmes en 1910 pendant une conférence internationale des femmes socialistes.
Cette journée ne marque pas un instant festif mais le temps d’une panoplie de réflexions et bilans inhérents à la situation de la femme dans le monde.
Le thème retenue cette année en dit long sur le chemin qui reste à parcourir pour attester l’égalité des droits et des chances de réussite entre les hommes et les femmes.
Avant de discourir sur la thématique de 2019, il serait peut-être indiqué de faire un arrêt et avec ces exemples peindre la situation des femmes en 2019 avec ces chiffres tirés du site 8mars.info :
Ecart de salaire moyen entre les hommes et les femmes : à poste et compétences égales, les hommes gagnent 19,2 % de plus que les femmes
En 2018, seulement 9,8 % des pays du monde sont dirigés par des femmes (ONU Femmes).
Dans le monde, une femme sur 3 subit des violences physiques et/ou sexuelles d’un partenaire à un moment de sa vie (OMS).
Les écarts et situations sont certes encore plus alarmants en Afrique mais dans certains pays comme le Canada, où le nombre de femmes avec un diplôme d’études postsecondaires est supérieur à celui des d’hommes, rien ne devait plus justifier que les femmes soient systématiquement discriminées.
Compte tenu de l’analyse et des faits qui précèdent, l’ONU Femmes, exhorte pour le 08 mars 2019 les leaders et activistes à « Penser équitablement, bâtir intelligemment, innover pour le changement ».
Pour être en phase avec le thème retenu (, les femmes et les hommes doivent encore et toujours continuer à réfléchir aux moyens innovants permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes; notamment dans les domaines suivants : les systèmes de protection sociale, l’accès aux services publics et la construction d’infrastructures durables.
L’exigence de l’égalité salariale encore plus assidue via les réseaux sociaux, les marches pacifiques et une présence dans les médias deviennent un impératif pour voir enfin la situation enfin s’améliorer.
Bonne Journée de réflexion à toutes les femmes mais particulièrement aux africaines et guinéennes.
Nenette Balde pour nenehawa.com