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Pour les femmes en Afrique, le pouvoir de dire « non » reste à conquérir

Grossesses multiples, mariages précoces, mutilations génitales… Selon le rapport sur la condition féminine publié par le Fonds des Nations unies pour la population, la situation est particulièrement mauvaise dans certaines régions du continent.

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Choisir leur propre contraception, accoucher dans de bonnes conditions, avoir accès à l’éducation sexuelle, échapper au viol ou aux mutilations génitales… Le chemin des femmes vers l’autonomie est encore long. Le rapport annuel du Fonds des Nations unies pour la population (Fnuap) souligne qu’une sur deux n’est toujours pas en mesure de faire respecter son intégrité corporelle dans une soixantaine de pays en développement. Et à en croire le copieux document intitulé « Mon corps m’appartient » et publié mercredi 14 avril par l’agence onusienne, la situation est particulièrement mauvaise dans certaines régions du continent africain.

L’usage de moyens de contraception modernes a plus que doublé dans le monde depuis 1994, mais, pour mesurer la capacité des femmes en couple de 15 à 49 ans à choisir pour elles-mêmes, le Fnuap ne s’est pas contenté d’analyser l’évolution du contrôle des naissances. L’agence a notamment exploité des données qui découlent d’un des « objectifs de développement durable » adoptés en 2015, celui qui porte sur l’égalité entre les sexes. Trois questions ont été posées aux participantes : Qui prend généralement les décisions relatives à votre propre santé ? A votre contraception ? Pouvez-vous dire « non » à votre mari si vous ne souhaitez pas avoir de rapport sexuel ?

Source:LE MONDE

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